Aménagement

15 et 16ème jours : plancher définitif, lit peigne et caméra de recul

Fabrication du lit peigne

Les premiers week-end de vadrouille approchants, je me suis décidé à faire un lit bien que l’isolation ne soit pas terminée. C’est un lit 100% récup : lattes récupérées dans les encombrants de ma résidence, matelas du déménagement d’un ami et tasseaux dans le grenier familial.

Le principe du lit peigne est simple : les lattes sont posées en quinconces de sorte qu’un demi sommier puisse coulisser dans l’autre. En position fermé on obtient une banquette ou un lit 1 place et en position ouverte on dispose d’un lit double.

Première étape : le sommier. Il est fait de 4 tasseaux sur lesquels les lattes sont cloutées/agrafées. Après une première tentative pour garder entier une partie du rouleaux de lattes, j’ai dû me résoudre à toutes les séparer et les fixer une par une pour que l’espace entre chaque latte soit suffisante pour que les sommiers coulissent sans forcer.

Les pieds sont provisoires, ils n’ont d’ailleurs pas survécus à 2 nuits. Avec simplement 2 vis par pieds ça n’est pas étonnant non plus….

Deuxième étape : le matelas. J’ai récupéré un matelas de 190x140cm en bon état. Ça m’embêtait un peu de le découper mais c’est ce qui était le plus intéressant en terme de prix et de confort de couchage. La couture après découpe prendra du temps, mais en achetant des mousses à la bonne dimension j’aurais eu de la couture à faire aussi.

Avec l’aide de mon père (encore une fois merci à lui !) nous avons donc découpé la housse au milieu puis coupé 2 morceaux de 60cm de large, en supprimant une bande de mousse de 20cm au milieu. Une fois les housses recousues j’aurai donc 2 matelas de 190x60cm pour faire, selon la configuration, une banquette ou un lit 2 places.

 

Pose définitive du plancher

Les dalles de lièges étaient déjà découpées, le plancher aussi. Cette fois-ci on pose le tout définitivement ! Avec en prime une sous-couche parquet en mousse entre les deux.

Pose des tasseaux du plafond

J’ai posé des tasseaux de 27x15mm sur les montants. Ils sont collés à la Sika sur les cotés et maintenus par une vis fixée dans une cheville nylon à ailettes au milieu (dans les trous déjà présents). En effet, le plafond suit une légère courbe.

m20160703_144807

Cheville nylon à ailettes

Déplacement de la caméra de recul

J’avais encastré la caméra dans le plastique à coté de l’éclairage de plaque. Elle était quasi invisible mais je ne voyais que mon pare-choc et à peine 1 mètre derrière, pas très utile donc.

En plein milieu du hayon la caméra aurait du être très inclinée, ce que mon modèle de permutait pas. le meilleur compromis trouvé est à coté de la boule d’attelage : c’est en plein milieu, la caméra est horizontale et basse donc on voit les obstacles au sol et loin derrière. En contrepartie la caméra est plus fortement exposée à la saleté et aux chocs.

Dans cette configuration, j’ai une vision aussi bonne qu’avec un rétroviseur central !

Côté câblage, il n’y a plus besoin de passer par la gaine du hayon, très serrée. L’alimentation électrique est prise sur le feu arrière et les câbles empruntent le même chemin que le faisceau d’attelage, il y a un soufflet large pour traverser le plancher.

 

 

Laisser un commentaire